Alors que de nombreux comités sociaux et économiques s’interrogent sur les apports de l’intelligence artificielle à la rédaction de leurs procès-verbaux, Cédric Rétif, fondateur de Stylix, alerte : les machines ne remplaceront pas de sitôt l’intelligence humaine. Pour lui, le vrai défi est ailleurs : dans la sécurité des données.
Une complexité que l’IA ne saisit pas
Depuis plus de vingt ans, l’automatisation de la rédaction des procès-verbaux de CSE revient comme une promesse récurrente. « À l’époque, on parlait de logiciels de transcription automatique. Aujourd’hui, on évoque l’intelligence artificielle. Mais cela repose sur une méconnaissance du métier de rédacteur », déclare Cédric Rétif. Le dirigeant de Stylix partage son expérience dans ce domaine : un rédacteur ne peut se contenter de retranscrire mécaniquement les échanges avec une IA. Il restitue la teneur des débats, leur contexte, les jeux d’acteurs et les intentions des participants. « Une réunion de CSE, comporte aussi des moments qui n’ont pas à être consignés dans le PV, des échanges personnels par exemple, ou des traits d’humour qui n’ont pas à sortir de la salle de réunion. Tout cela, une IA ne peut pas l’interpréter » explique-t-il.
Des outils utiles, mais pas suffisants
Loin de Stylix l’idée de rejeter les innovations technologiques… « Le métier évolue, et c’est heureux. Les outils numériques améliorent la productivité, et cela continuera. Mais croire qu’un secrétaire de CSE pourra appuyer sur un bouton et obtenir un PV prêt à être diffusé relève de l’utopie ». Chez Stylix, les rédacteurs sont tous formés à saisir les subtilités du langage parlé, à identifier les passages sensibles à ne pas consigner, et à produire des synthèses fidèles, intelligibles et juridiquement solides.
L’enjeu majeur : la sécurité des données
Si l’IA n’est pas (encore) une menace directe pour le métier, Cédric Rétif pointe un danger déjà bien réel : la possible diffusion du contenu des réunions à cause d’outils insuffisamment sécurisants. « Les réunions de CSE regorgent d’informations sensibles. Utiliser des outils non sécurisés, c’est courir un risque pour leur confidentialité ».
Pour y faire face à cette menace grandissante, Stylix a mis en place une politique rigoureuse : le chiffrement systématique des échanges entre Stylix et ses clients CSE grâce à des serveurs localisés en France et en Suisse. « Nous refusons de travailler avec des plateformes grand public qui sont peu protectrices. Trop d’entreprises choisissent la facilité, au détriment de la sécurité de leurs données ».
Une réponse professionnelle à des enjeux humains importants
Fondée en 2022, Stylix s’est rapidement imposée dans le paysage de la rédaction de PV grâce à une approche personnalisée. « Nous avons su créer une relation directe entre le client et son rédacteur », explique Cédric Rétif. Depuis Rouen, l’entreprise travaille avec une cinquantaine de CSE situés partout en France, jusque dans les DOM-TOM, tous secteurs confondus. « Nos clients nous choisissent pour notre sérieux mais aussi nos capacités d’adaptation et une vraie compréhension de leurs enjeux ».
Des formats adaptés à chaque besoin
Stylix propose plusieurs formats de PV. Le format complet reprend l’essentiel des interventions, épuré des digressions. Le format synthétique, plus concis, résume une heure de débat en deux pages, pour une lecture facilitée par les salariés. « Ce format, plus économique, est aussi plus adapté à la communication interne », souligne le dirigeant de Stylix.
Une équipe à taille humaine, une réactivité sur mesure
Tous les rédacteurs Stylix sont issus de l’édition ou du journalisme, formés à la synthèse claire et rigoureuse. Ils interviennent aussi bien sur les réunions ordinaires que sur des projets plus sensibles, comme les PSE. « Nos rédacteurs sont là dans les moments décisifs. Être utiles, c’est notre vocation », conclut Cédric Rétif.