Rédiger les procès-verbaux d’IRP n’est pas une mince affaire. Il faut savoir s’adapter très vite à la culture d’entreprise, comprendre l’enjeu de la réunion et le rôle des intervenants tout en témoignant de solides capacités techniques. Petit tour des 7 compétences clés du rédacteur de PV.

Savoir rédiger

Orthographe, grammaire, ponctuation, le rédacteur de procès-verbaux doit maîtriser ces trois sujets à la perfection. Une nécessité pour construire des PV à la hauteur des attentes des entreprises qui lui font confiance. Reformuler dans un style clair et précis les propos des différents participants, souvent à partir d’interventions confuses, allusives, décousues ou à la syntaxe hésitante, c’est un challenge  de tous les jours pour les rédacteurs de PV. 

Faire preuve d’une grande culture générale

Le rédacteur de PV est généralement amené à intervenir pour le compte de clients de natures diverses (grands groupes, sociétés privées, associations, fédérations, établissements publics, etc.) et pouvant relever de tous les secteurs d’activité. Finance, organisation du travail, informatique, juridique, management, marketing, culture, ressources humaines, sport…, le rédacteur doit pouvoir s’adapter à toutes les cultures professionnelles dont souvent la plupart répondent à un jargon bien à elle.

Avoir un réel esprit de synthèse
Les procès-verbaux d’IRP prennent généralement la forme de synthèses : ils reprennent de manière concise et structurée les différents points de vue qui ont émergé au cours d’une réunion ainsi que les principales informations présentées. Dès lors, le rédacteur doit être capable de synthétiser en temps réel l’information qu’il reçoit. Il s’agit d’un exercice nettement plus subtil que la retranscription simple des propos. Au rédacteur de faire le tri entre les informations qui présentent un intérêt pour le client et les autres. En clair, savoir reformuler. 

dictaphone-mp3-pas-cher-1024x1024Etre rapide

Un rédacteur de procès-verbaux de réunions sociales sait rédiger vite et bien. Il peut finaliser le procès-verbal d’une réunion de plusieurs heures quelques jours, voire quelques heures après sa tenue. 

Etre perspicace

C’est la capacité pour le rédaction de saisir les non-dits et les informations communiquées à demi-mot par le client. Savoir appliquer mais aussi adapter les consignes de départ tout comme savoir prendre des initiatives font partie des qualités du rédacteur. Si une erreur à l’oral ou une donnée imprécise peut passer, en revanche, à l’écrit, c’est loin d’être le cas. Au rédacteur de corriger le tir sur sa copie. A lui également de ménager les susceptibilités des différentes parties prenantes, par exemple en ne supprimant pas systématiquement toutes les interventions d’un syndicat au prétexte qu’elles sont sans intérêt.

Etre neutre et discret

Le rédacteur de PV s’impose dans des réunions dont les sujets sont parfois cruciaux pour l’avenir de l’entreprise. Il doit être celui qui écoute, se fond dans le paysage sans pour autant prendre partie. Autonome, il n’a pas besoin de solliciter l’aide du client en réunion de même qu’il sait poser les bonnes questions au bon moment. 

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