Sans doute commerciales, les fêtes des mères du 7 juin et sa version masculine le 21 du même mois, restent des évènements plébiscités par plus de 70% des Français. Une dépense supplémentaire pour des salariés qui se réjouissent de recevoir pour ces occasions des titres cadeaux de leurs comités d’entreprises. Avez-vous pensé à valoriser ces fêtes ? Une belle façon de faire plaisir, de préserver le pouvoir d’achat et de contribuer à l’équilibre des vies professionnelle et personnelle.

 

On célèbre les mères et les pères depuis plus de 70 ans

Créé en France en 1950 dans le cadre d’une politique nataliste, la fête des mères est tou- jours aussi populaire. L’année dernière, les Français étaient près de 60 % à la célébrer avec un budget moyen de 52€ par personne. Si les mamans apprécient un coup de fil, un texto ou mieux une visite, l’attention préférée des Français reste majoritairement le cadeau. Moins populaire que celle des mères, la fête des pères a débarqué 2 ans plus tard grâce à une promotion lancée par un fabricant de briquets. A une époque où les hommes fumaient encore beaucoup, la compagnie Flaminaire a eu l’idée d’une fêtes spécial papa pour valoriser son produit : « Nos papas nous l’ont dit, ils désirent tous un Flaminaire »

 

Pourquoi les entreprises fêtent les parents ?

Pour récompenser & motiver leurs salariés,

Si les CE offrent des chèques cadeaux à leurs salariés c’est avant tout pour les récompenser du travail fourni au quotidien et montrer de la reconnaissance. Réelle source de motivation pour vos salariés, ces chèques-cadeaux associés aux fêtes annuelles traditionnelles, favorisent de très bonnes conditions de travail, renforce la culture d’entreprise et tend à favoriser l’adhésion des collaborateurs.

 

Valoriser les femmes comme les hommes…

Être mère de famille semble encore pour un français sur 3 être un frein à une évolution de carrière. C’est dire s’il est important au niveau sociétal de les mettre en avant. Il est souvent compliqué, particulièrement pour les femmes, d’orchestrer vies de famille et de travail ; Valoriser le rôle de mère du salarié est important. Quant à la place du père, elle évolue. Les stéréotypes du chef de famille qui se consacre à son travail au détriment de la famille s’amenuisent. Si l’équilibre entre les sphères professionnelle et familiale est moins problématique chez les hommes, célébrer leurs fêtes fait preuve d’équité.

… Tout en profitant des exonérations de cotisations sociales

L’entreprisse, en offrant du pouvoir d’achat à ses salariés, est également gagnante. Dans
la mesure où les dotations n’excèdent pas les 5 % du plafond mensuel de la Sécurité sociale, elles seront alors exonérées par l’URSAF des cotisations et contributions social. Il s’agit au sens strict, d’un avantage attri- bué par l’employeur « en contrepartie ou à l’occasion du travail ». Cerise sur le gâteau, sa mise en place est d’une extrême facilité.

 

Pas n’importe quelles conditions, ni usages

Son montant doit être conforme aux usages

Le fameux seuil de 5 % du plafond men- suel de la Sécurité sociale est appliqué par événement et par année civile. Moyennant le respecter, les bons d’achat sont cumulables, par événement. Si deux conjoints travaillent dans la même entreprise, le seuil s’appré- ciera pour chacun. Assez logiquement, les bénéficiaires doivent être concernés par l’événement. Un salarié sans enfant ne sera donc pas concerné par les bons d’achat remis pour la fête des mères/pères. En 2020, ce seuil est fixé à 171€ par salarié et par événement.

Des bons d’achat en lien avec l’évènement

Le bon d’achat doit mentionner la nature du bien qu’il permet d’acquérir, le nom d’un ou plusieurs magasins ou rayons de grands magasins. Pas d’échange possible contre du carburant ou des produits alimentaires, à l’exception des produits alimentaires dits de luxe dont le caractère festif est avéré. Si les titres remis pour le Noël des enfants se traduiront en jouets, livres, loisirs ou vêtements, ceux attribués au titre de la rentrée scolaire tourneront autour des fournitures scolaires, livres, vêtements, micro-informatique. Quant aux fêtes des mamans et papas, le spectre est plus large, puisque pas associé à une thématique ou un moment de calendrier précis.

Quels types d’enseignes ou produits ?

Aujourd’hui, nombreuses sont les enseignes et commerces qui acceptent les titres cadeaux et couvrent des univers de consom- mation suffisamment larges pour y puiser toutes les sources d’inspiration possibles pour les fêtes des parents. Par temps covi- dien, on pourra privilégier les plateformes de cadeaux en ligne ou billetteries digitales. Pour les mamans, Statista a listé le TOP 5 des cadeaux : les fleurs caracolent en tête, suivis des produits d’hygiène et beauté à égalité avec les cadeaux personnalisés. Puis apparaissent les bijoux et accessoires, l’habillement puis les biens culturels.

Coté papas, les vins et alcools arrivent en premier détrônant les eaux de toilettes et produits de beauté. Les cadeaux high-tech, sur le podium il y a 3 ans, continuent à chuter, tout comme les objets connectés et casques de réalité virtuelle loin de faire l’unanimité.

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