Un employé heureux est 2 fois moins malade, 6 fois moins absent et 9 fois plus fidèle : cette problématique autrefois exclusivement réservée aux RH et à la direction s’invite de plus en plus dans le monde du CE… surtout que le CSE va faire face au rôle du CHSCT !

Négociation annuelle obligatoire (NAO), consultations sur la politique sociale, accords sur les risques psychosociaux (RPS)… nombreuses sont les opportunités pour le comité d’aborder auprès de sa direction le sujet de la santé et du bien-être des salariés.

 

Le bien-être, laissé pour compte du CSE

Avec la fusion des instances prévue par le CSE, le CHSCT va totalement disparaître des entreprises de moins de 300 salariés, et être remodelé pour laisser place au CSSCT dans les
plus grandes structures. Les CSE devront composer avec un bureau amoindri (moins d’élus, moins d’heures de délégation) et des élus aux multiples missions pour continuer à assurer les prérogatives de la qualité de vie au travail.

 

La 1ère hotline de consultations dédiée au bien-être des salariés

C’est dans ce contexte incertain que le groupe Conseil CE, via son site Primoloisirs, a décidé d’œuvrer pour le bien-être des salariés, en lançant fin février CE-Santé, la 1ère hotline bien-être disponible sur le marché des CE. Via des coachs experts en santé, les salariés se voient proposer la possibilité d’obtenir conseils, motivation et suivi sur la durée, parmi 4 thématiques au choix : sport, diététique, tabac et psychologie.

 

La politique sociale, plus que jamais tendance

Que ce soit par les modèles collaboratifs (Workplace, Slack…), les programmes de bien-être (Moodwork, YesWeShare…) ou la mise en place de Chief Happiness Officer (« responsable du bonheur »), la politique sociale dans l’entreprise est en pleine expansion.

Conscientes du bénéfice à choyer les salariés, et à l’heure où le bien-vivre en entreprise fait la différence dans la fidélisation ou le recrutement, certaines directions n’hésitent pas à multi- plier les initiatives en faveur d’une meilleure qualité de vie au travail. Malheureusement, elles sont encore trop peu nombreuses !

Le bien-être constitue l’un des sujets majeurs dont le CSE peut s’emparer ; il est en effet au cœur de sa mission et touche à la fois les œuvres sociales et culturelles et le rôle du CHSCT. Elus, ne laissez pas aux RH l’exclusivité sur ce domaine !

Quoi de plus valorisant pour un élu que d’avoir aidé un salarié à se sentir mieux dans son corps, mieux dans sa tête et mieux dans son job !

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