Qu’ils soient liés aux conditions de travail, à son organisation, au management ou à une crise spécifique : les risques psychosociaux existent dans tous les secteurs d’activité et les organisations de toutes tailles. Le CSE joue un rôle important de détection et de résolution de ces problèmes. Explications avec Elodie Boulanger, fondatrice et dirigeante d’ACTEA.
La crise sanitaire a mis à jour et développé des pratiques professionnelles à risque, notamment en termes d’intensification du travail et de gestion du temps, avec du travail morcelé, des durées de travail dépassant 50 heures par semaine. Avec le télétravail, la surcharge de travail est là, avec une connexion des salariés allant parfois de 8h du matin à 23h. C’est dans ce type d’habitudes que s’installent les RPS mais aussi dans des évolutions d’organisations qui n’ont pas été expliquées et partagées avec l’ensemble du personnel. « Il faudrait faire davantage de prévention, mais malheureusement cela ne représente qu’un tiers de notre travail »déplore Elodie Boulanger.
La gestion de crises
ACTEA est un cabinet expert et spécialiste des situations de crise : conflit, violences avec ou sans dépôt de plaine. « Nous intervenons à la demande du CSE, dans les cas de suspicion de harcèlement, d’altercation avec violence verbale ou physique, ou bien lors d’un changement d’organisation ou de prise de décisions qui bouleversent le quotidien des salariés et qu’une crise est amorcée, mais aussi régulièrement suite à une alerte du médecin du travail, alors qu’il voit défiler des salariés dans son bureau. Nos missions sont directement issues de l’obligation de l’employeur de préserver l’intégrité physique et psychologique de ses employés ; si on intervient, c’est que l’employeur n’est pas dans les règles ». A chaque situation, ACTEA déploie un accompagnement unique fondé sur de solides savoir-faire scientifiques et une expérience terrain de 11 ans. « Nous n’avons pas d’interventions sur catalogue et nous nous différencions par notre proximité avec nos clients. Nos expertises concernent les entreprises de plus de 50 salariés. Elles sont toujours soumises à la règlementation du Ministère du travail, dans les modalités, comme pour notre tarif journaliser. En cas de risque grave, le CSE ne paie rien ».
Accompagner aussi les plus petits CSE
ACTEA s’est fixé pour objectif d’accompagner tous les élus. Alors que l’employeur utilise souvent l’argument de dire que les difficultés proviennent de problèmes interpersonnels liés au champ de la personnalité des salariés ; le plus souvent ces écarts relèvent davantage de problèmes d’organisation du travail. « Les élus sont peu habitués à manier les solutions à leur disposition. Doivent-ils demander l’ouverture d’une simple enquête interne ? Comment dépassionner le débat avec la direction ? ACTEA peut les accompagner dans leurs prises de décision, jusqu’à la résolution du problème ». L’accompagnement est effectué dans le cadre des expertises liées à la sécurité et à la santé au travail pour les sociétés de plus de 50 salariés. Pour les plus petites entreprises, qui ne peuvent pas recourir à un expert, ACTEA apporte un accompagnement personnalisé aux élus pour qu’ils s’approprient le problème, posent les bonnes questions, sachent quand saisir l’inspection du travail et puissent apporter des propositions concrètes à la direction de l’entreprise.
La formation, pour mieux anticiper
ACTEA attire l’attention des élus de CSE sur la thématique des RPS et délivre la formation obligatoire volet SSCT. « Nous sensibilisons les élus afin qu’ils sachent dépister les problématiques et être force de proposition dans la mise en place de plans d’actions à travers une formation sur-mesure ».
ACTEA, compétences et proximité
Elodie Boulanger est psychologue du travail et s’est adjoint les compétences de deux personnes : une consultante sénior ergonome et une consultante sénior, spécialisée en systémie et organisation du travail.
Plus d’info
elodie@actea-sct.fr
06.41.70.36.28
