Bien souvent, les médias s’intéressent surtout au volet environnemental mais pas assez au volet social de la RSE… voici quelques pistes pour interpeler l’entreprise sur les thématiques liées au ‘S’ de la RSE !
Selon une étude Ipsos publiée en 2019, la moitié des salariés ignore totalement ce qu’est la RSE. Seulement près de 10% ont une idée de quoi il s’agit vraiment. Et pourtant, ils sont concernés au premier plan !
En effet, l’entreprise qui veut mettre en place une stratégie RSE peut déjà commencer par prioriser le volet sociétal en optimisant son impact social. Ainsi, les objectifs en matière de conditions de travail, le bien-être des collaborateurs, le dialogue et le climat social constituent de véritables leviers de performance… ce qui est positif pour l’entreprise et ses collaborateurs.
Avant de commencer toute action, il est important de savoir d’où l’on part. Il y a donc des éléments à mesurer car l’impact social d’une entreprise est un vaste projet. Pour pouvoir le rendre concret, il faut d’abord le définir, le mesurer, identifier les tenants et les aboutissants pour pouvoir définir des plans d’amélioration. En interne, mesurer les aspects du volet sociétal permet d’identifier les critères sur lesquels vous allez décider d’agir et de définir vos objectifs.
Le climat social est l’essence même du bien-être au travail. Véritable indicateur du ressenti qu’ont les collaborateurs à la fois des conditions de travail et des relations professionnelles, il fait état de la relation entre eux et leur travail. C’est donc une mesure de la vie sociale dans l’entreprise qui prend en compte l’environnement de travail, et la vie au travail du salarié.
La QVCT concerne le contenu du travail, les relations au travail, les possibilités de réalisation et de développement, le respect de l’égalité professionnelle et la possibilité de concilier vie professionnelle et vie personnelle. Elle est actée dans le Code du Travail.
Le score eNPS fait notamment référence à l’engagement des collaborateurs. ‘L’employee Net Promoter Score’ est la réponse en pourcentage à la question ‘Recommanderiez-vous votre entreprise comme une entreprise où il fait bon travailler ?’ et se calcule comme le pourcentage de détracteurs déduit du pourcentage d’ambassadeurs.
La norme ISO 26000 donne des lignes directrices aux entreprises et aux organisations pour opérer de manière socialement responsable. Cela signifie agir de manière éthique et transparente de façon à contribuer à la bonne santé et au bien-être de la société. Elle contient des lignes directrices et non des exigences. Elle ne se prête donc pas à la certification, contrairement à d’autres normes très connues de l’ISO. Elle permet en revanche de clarifier la notion de responsabilité sociétale, d’aider les entreprises et les organisations à traduire les principes en actes concrets, et de faire connaître les meilleures pratiques en matière de responsabilité sociétale, dans le monde entier. Elle vise les organisations de tous types, quelle que soit leur activité, leur taille ou leur localisation.
La norme ISO 26000 possède 7 questions centrales qui concernent : la gouvernance de l’organisation, les Droits de l’Homme, les relations et conditions de travail, l’environnement, les bonnes pratiques des affaires, les questions relatives aux consommateurs, l’engagement sociétal.
Les relations et conditions de travail d’une organisation englobent toutes les politiques et pratiques liées au travail réalisé au sein d’une organisation, par elle ou pour son compte, y compris en cas de sous-traitance. Cela va donc au-delà de la relation d’une organisation avec ses employés directs ou des responsabilités qu’une organisation assume sur un lieu de travail qu’elle détient ou qu’elle contrôle directement.