Les CSE se voient confier au total environ 13 milliards d’euros ; sommes utilisées à travers les activités sociales et culturelles. Comment faire les bons choix, entre attente des salariés et missions sociales des CSE ?
Selon les montants accordés, les métiers de l’entreprise, la région, les catégories sociales au sein de l’entreprise, les attentes des salariés diffèrent. Il s’agit pour le CSE d’y répondre, mais pas seulement, car bien souvent les salariés ignorent le potentiel d’action du CSE… et ses contraintes !
Le cadre strict de la règlementation URSSAF
Développer des actions pour les 11 événements qui bénéficient pour une certaine somme de défiscalisation permet au CSE de faire des économies sur son budget et donc de déployer plus d’actions en faveur des salariés.
Les contrôles de l’institution sont fréquents et le CSE doit se préserver de tout redressement. S’il est payé par l’entreprise, celle-ci déduit le plus souvent le montant de ce redressement fiscal du budget N+1 qu’elle alloue au CSE.
Penser à l’utilité et la praticité !
Moins de 40% des avantages fournis par les CSE seraient utilisés par les salariés… Un comble alors que chacun cherche à optimiser son pouvoir d’achat ! Ainsi, lorsque le CSE octroie des dotations sur tel ou tel événement, il est important qu’il ait conscience des intentions des salariés et de leur du réel pouvoir d’achat. Par exemple, si le CSE achète des places de cinéma ou d’entrées dans des parcs de loisirs alors que les salariés n’ont pas les moyens de ‘mettre au bout’, cette subvention se révèle inutile…
Ainsi, faire le bon choix de dotations suppose une connaissance fine des attentes des salariés et de leur pouvoir d’achat.
Remboursement des dotations non dépensées
Concernant les cartes cadeaux, certaines ne sont jamais dépensées et le reliquat des cartes ‘non dépensées’ reviennent aux fournisseurs au bout d’un an ! Il existe aujourd’hui des cartes cadeaux dont les reliquats sont remboursés au CSE : faites donc bien attention à ce paramètre ! Fortes de ces constatations, de plus en plus de plateformes d’avantages InterCE remboursent au CSE l’argent dont ils ont doté les comptes salariés et qui n’a pas été dépensé. Cela permet au CSE de proposer d’autres formes d’avantages…
La solidarité, ça compte !
Certaines plateformes comme Hool fonctionnent sur un autre principe. Une fois en sa possession, le salarié va dépenser le montant de son chèque cadeau dans les enseignes de son choix. Le ‘plus’ est que chaque salarié se voit attribuer un don gratuit qu’il fournit à l’association de son choix. Et si l’association n’est pas encore inscrite, le salarié peut demander son inscription à la plateforme ! C’est simple, solidaire et gratuit pour le CSE et pour le salarié…
Les vacances aussi !
Si les grands CSE peuvent investir dans de multiples solutions pour les vacances, ce n’est pas le cas des plus petits… Précurseur sur le réseau Mastercard®, la société Vaziva a mis en place la possibilité d’une distribution de dotations vacances sur sa carte. Le Compte Vacances mis en place par Edenred regroupe sur un seul espace les dotations vacances des bénéficiaires qui peuvent bénéficier de l’offre complète Meyclub et de nombreux avantages tels que la possibilité pour le salarié de conserver le budget restant d’une année sur l’autre…’. Le salarié pourra ensuite s’il le souhaite compléter son achat (sur Meyclub Voyages, à tarif remisé) avec sa carte bancaire directement, mais aussi grâce à ses chèques cadeaux Meyclub, s’il en possède, ou encore à l’aide de ses chèques vacances (ANCV).
