Vous avez décidé d’entrer dans une ère plus durable et d’être cohérents dans vos œuvres sociales et culturelles avec les objectifs fixés à l’entreprise elle-même ? C’est le moment de passer à l’éco tourisme ! Voici quelques explications.

 

Tourisme éco responsable, tourisme durable ou slow tourisme : que se cache-t-il derrière ses notions ? Existe-t-il des solutions concrètes ? Oui, vous pouvez agir, mais quelques connaissances s’imposent pour bien préparer votre voyage.

 

Mais revenons à la définition. C’est quoi au juste le tourisme éco responsable ? Tout simplement, il s’agit d’un « tourisme qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil » explique l’Organisation mondiale du tourisme.

 

Chaque séjour a obligatoirement un impact sur la planète, un peu plus que notre vie quotidienne même si l’on fait attention à son comportement au quotidien. Et plus vous partez loin, plus la pollution est grande avec le voyage. Mais voyager loin a aussi des impacts économiques et sociaux positifs pour les territoires et les habitants de ces destinations lointaines. Il s’agit donc de compenser le voyage – et nous allons voir comment cela est possible, tout en conservant la part positive du voyage !

Parce qu’un voyage éco-responsable, c’est aussi contribuer à un développement économique positif en consommant des produits fabriqués sur place, qu’ils concernent l’alimentation, les différents articles achetés ou même les services. Le tourisme éco-responsable implique donc de faire vivre les populations locales et de fuir les produits importés dans le pays visité.

Pour aller plus loin, il faut également penser à réduire au maximum les ressources naturelles en eau, élément parfois rare ; et en énergie. Ainsi, sur place, vous pourrez privilégier des modes de transports doux comme le vélo ou les transports en commun. Vous pouvez aussi faire un geste pour la biodiversité, en visitant des sites gérés par des associations locales qui poursuivent cet objectif.

Certaines agences de voyage et des tour operators ont déjà mis en place des chartes pour leurs clients. Préférer une agence qui a cette préoccupation, c’est déjà un atout majeur, car l’expérience est aussi très importante dans ce domaine.

 

Le tourisme éco-responsable consiste donc à ses soucier de l’impact de son séjour. Celui-ci peut se dérouler n’importe où, en France ou à l’étranger, à la ville comme à la campagne. Il s’agit de rompre avec les mauvaises habitudes du tourisme de masse.

En revanche, le slow tourisme ou l’éco-tourisme, sont des termes qui font davantage appel à un tourisme pratiqué dans la nature, en France comme à l’étranger ; le slow tourisme, comme l’indique son nom a la particularité de prendre son temps tout au long du séjour, pour vivre et rencontrer des habitants.

Ce type de tourisme est assez ‘engagé’ dans la préservation de la biodiversité. Le tourisme éthique, quant à lui implique une action économique ou sociale en faveur des populations locales. S’il pourrait être pratiqué en France, ce tourisme s’adresse généralement à des destinations étrangères, notamment des pays de l’hémisphère Sud.

 

Comment réduire votre impact ?

Modes de transport, hébergement, alimentation, restauration, achats : voyagez durable ! Pour des destinations accessibles en train sachez que le TGV émet 40 fois moins de CO2 que l’avion. Donc, si vous restez en France, que vous ne traversez pas l’Océan ou la Méditerranée, villes et régions françaises et européennes reçoivent le TGV. Et si vous prenez l’avion, vous pouvez toujours tenter une action pour compenser votre impact carbone.

 

Côté hébergement, de très nombreux labels existent qui certifient les démarches environnementales des hôtels ou de vos hôtes si vous avez choisi un hébergement chez l’habitant. Vous les retrouvez sur le site www.voyageons-autrement.com ou sur le site de l’ADEME.

Réduire sa consommation d’eau

A la maison, vous ne changez pas vos draps et vos serviettes tous les jours… aujourd’hui, de très nombreux hôtels vous demandent de leur signifier vos besoins en changement de draps et de serviettes. En faisant ce simple geste, vous évitez de nombreuses machines à laver et vous faites ainsi économiser de l’eau. Les piscines des hôtels ne consomment pas toutes beaucoup d’eau et certaines sont entretenues avec des produits écologiques ; ces caractéristiques peuvent aussi entrer dans votre choix d’hébergement.

Consommer local

Petits restaurants traditionnels, achat de nourriture locale au marché : pendant votre séjour, que vous cuisiniez vous-mêmes vos repas ou que vous préfériez le restaurant, faire le choix des produits locaux vous permet également de réduire votre impact carbone.

Selon Lonely Planet, « la façon dont on se nourrit a de multiples impacts sur l’environnement. L’agriculture occupe non seulement une grande surface mais elle consomme aussi beaucoup d’eau douce, d’énergies fossiles et bien souvent de produits chimiques comme les engrais ou des pesticides qui ont un impact durable sur les sols et les eaux de surface.

A cela s’ajoutent la transformation, le transport et la distribution des denrées qui nécessitent bien souvent de l’eau et de l’énergie à toutes les étapes. Pour réduire son empreinte écologique au niveau de l’alimentation, on vous conseille de manger des fruits et légumes locaux et de saison, en privilégiant une alimentation faible en viande et en poisson et en évitant les plats préparés et sur-emballés. Enfin, vous pouvez minimiser le gaspillage de nourriture en ne commandant jamais plus que nécessaire et en ayant toujours avec vous un contenant pour remporter les restes au restaurant ».

Des loisirs écolos

Vous souhaitez pratiquer des activités respectueuses de l’environnement ? Eviter les sports motorisés est une évidence. En dehors de ceci, choisissez plutôt des prestataires locaux, des activités de découverte, des sports et des visites de patrimoine qui n’utilisent pas de plastique ou du plastique recyclé et faibles en dépenses énergétiques.

Pour aller plus loin…

Pourquoi ne pas profiter de ses vacances pour se rendre utile et participer à un chantier participatif ou woofing ? Ainsi, beaucoup de paysans à travers le monde utilisent les touristes comme nouvelle main d’œuvre et offrent généralement en échange le gite et le couvert. Un autre mode de découverte !

 

Compenser votre impact carbone avec Ecotree

Pour calculer votre impact carbone, rendez-vous sur ecotree.green. Il suffit d’indiquer votre aéroport de départ, celui d’arrivée et vos éventuelles escales.

Pour compenser votre impact carbone, plusieurs formules existent pour acheter un arbre ou une forêt.

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